Archives Mensuelles: septembre 2013

Du littoral à la jungle péruvienne, en passant par la Montagne !

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Nous quittons le littoral péruvien pour nous rendre dans la forêt tropicale amazonienne.

Quatre jours de route fatigants, traversant les hautes montagnes péruviennes !

Des routes sinueuses, en pente…

Nous passons pas des cols à 5000 mètres et nous aurons même de la neige sur le parcours !!!

Les paysages sont encore époustouflants.

Nous passerons par les villes de Huancavelica, Huancayo et Tarma avant d’arriver dans la « selva centrale » de Chanchamayo, à San Ramon, La Merced, Villa Rica et Oxapampa.

Nous faisons du repérage et nous cherchons quelque chose à louer pour y revenir avec mes parents.

La région est très jolie et variée. On retrouve des fruits tropicaux (avocat, banane, papaye, fruit de la passion, ananas…)

Il fait chaud et humide mais ça reste très agréable.

Après avoir visité de nombreux hébergements, nous arrêtons notre choix pour deux logements : 3 jours à San Ramon et 5 à Oxapampa.

Retour donc dans peu de temps avec papi, mamie et tonton !

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Nazca / Paracas – Pérou

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Nous quittons Urubamba en direction de Nazca.

La route est longue et nous traversons de hautes montagnes. Le paysage est ensuite désertique ! c’est incroyable. On se croirait en Afrique du nord, mais nous sommes proche du littoral péruvien, de l’océan Pacifique !

Nous arriverons enfin à Nazca. La ville est petite et en dehors du centre ville, il n’y a pas vraiment d’endroit agréable où se poser.

Nous admirerons rapidement les mythiques lignes de Nazca le lendemain matin, ainsi que celles du village d’après.

Découverts en 1926, les géoglyphes de Nazca sont de grandes figures tracées sur le sol, parfois longues de plusieurs kilomètres, qui se trouvent dans le désert. Ces géoglyphes sont le fait de la civilisation Nazca, une culture pré-incaïque du Sud du Pérou. Ces tracés iconiques enflamment l’imagination depuis des décennies car ils ne peuvent être observés dans toute leur splendeur qu’à partir d’une certaine altitude (en avion). Qui a tracé ses lignes et que signifient-elles?

 Nous continuons ensuite la route vers le nord en empruntant la Panaméricaine norte.
Notre étape suivante se fera dans la réserve de Paracas, près de Pisco.
Nous avons retrouvé la mer !!! et oui, pour les bretons que nous sommes, ne pas voir la mer durant de longs mois, ça fait bizarre !
Nous voici donc face à l’océan Pacifique.
Il s’agit d’une jolie réserve naturelle bénéficiant d’un climat particulier permettant à de nombreuses espèces d’oiseaux d’y trouver de quoi se nourrir.
La côte de cette réserve ressemble aux plages de chez nous ! ça nous fait bizarre…
Par contre, autour c’est complètement désertique.
Nous aurons la chance d’apercevoir des lions de mer, des pingouins et de nombreuses espèces d’oiseaux, dont le Pélican !!! Trop génial !
Un très bel endroit où nous avons deux nuits bercés par le bruit des vagues… un peu comme à la maison !
C’est dans ces moments là, où on trouve de jolis endroits dans la nature pour bivouaquer que l’on savoure pleinement la chance d’avoir une maison roulante.
La ville de Pisco, porte encore les stigmates du tremblement de terre qui a sévit ici il y a 6 ans. Triste et peu sécure, nous n’y passerons que peu de temps…
Nous pensions revenir dans cette région avec mes parents, mais nous décidons de nous rendre dans la selva (jungle amazonienne)…
Après ce court passage près du littoral du Pacifique, En route vers la jungle !

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Tikabamba / Bio construction – Urubamba – Pérou

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De retour dans la vallée sacrée, à Urubamba, nous rendons visite à Javier du Refugio Tikabamba.

Javier, architecte, dédié à la bio construction a créé ce lieu de vie où il accueille des volontaires et de nombreux stages et formations autour de la permaculture.

Nous passerons quelques jours dans ce joli lieu rempli d’énergie positive. Nous faisons la rencontre de quelques volontaires très sympas : Johanna, architecte ; Rodrigo ; Julien et Ana, voyageurs et Oscar, architecte dédié à la géométrie sacrée.

Nous avons profité de la cuisine ! De bons repas avec de bons ingrédients en bonne compagnie. Sans oublier les parties crêpes, bien sûr !

Les diverses constructions de Tikabamba sont en adobe : la maison principale, les maisons pour les volontaires, les toilettes sèches… Il y a un potager en buttes et de nombreuses petites idées et astuces écologiques, comme la gestion de l’eau par exp. C’est un lieu harmonieux, où il fait bon vivre.

Nous découvrons également la structure de base pour la construction d’un Dome et Oscar nous fera découvrir un projet qu’il a mené à Urubamba, avec de jolis domes destinés à accueillir des ateliers et formations. Super joli ! Nous sommes sous le charme. Pourquoi pas une idée pour une tente mobile ou une maison en Bretagne ! Qui sait ?!

Encore de belles découvertes et de jolis moments passés ensemble.

Merci !

Wwoofing au Pérou

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Après le Machu Picchu, nous prenons la direction de la Selva (la jungle Amazonienne péruvienne) pour nous rendre à Sachahuares, près de Quillabamba.

La route qui nous mène au petit village est très jolie. La végétation luxuriante de la jungle, les plantes tropicales… Nous voyons de nombreuses cultures de bananes, des papayes, des cacao, café et aussi du Roucou : pour les participantes des ateliers Made in home, il s’agit de la fameuse petite graine colorée que l’on trouve aux Antilles et qui permet de faire de l’auto-bronzant naturel !!! (on utilise l’urucum aussi dans la cuisine et c’est un bon protecteur solaire qu’utilisaient les « peaux rouges »)

Nous arrivons dans l’après midi et nous découvrons Sabine et sa famille ainsi que leur ferme où ils cultivent du cacao et du café destinés à l’exportation.

Nos filles s’amusent avec les deux garçons de la maison. Ils pataugent avec l’eau et la terre. ça fait du bien aux filles de jouer avec d’autres enfants !

Nous faisons la connaissance d’une super équipe de volontaires : 3 brésiliens, 2 espagnoles, 3 américaines. On rigole bien et on partage de jolis moments.

Alya aide les filles à vider les cabosses de cacao et Zia m’aide à couper la paille pour la confection de matelas. Etant un peu fatigués après notre expédition au Machu Picchu et tous les kilomètres parcourus ces derniers jours, on manque de courage pour travailler…

On ne reste pas longtemps pour pouvoir retourner dans la vallée sacrée et découvrir la bio construction de la communauté Tikabamba, avant de nous rendre sur le littoral pacifique péruvien.

Plus d’infos sur les préparatifs de notre voyage et notre itinéraire, rendez vous sur notre site

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Machu Picchu – Pérou

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Le fameux Machu Picchu… Après avoir lu et écouté les différents récits d’autres voyageurs, nous décidons de nous rendre au célébrissime site inca.

Il est impossible de se rendre directement au Machu Picchu en voiture.

La majorité des 2500 touristes visitant le site tous les jours empruntent le train, au tarif prohibitif.

Nous étions prêts à « mettre de coté » la visite du mythique Machu Picchu à cause du budget, mais il a quelques mois déjà,  plusieurs voyageurs nous ont parlé de l’option alternative permettant de se rapprocher du site en véhicule et de finir à pieds.

Nous décidons donc de nous y rendre. Il nous faut d’abord faire un grand détour en voiture.

Nous traversons de merveilleux paysages, encore une fois, nous passons par de hauts cols à plus de 4000 mètres pour redescendre dans la jungle amazonienne d’altitude, à 1000 mètres. Ce changement de décor en quelques kilomètres est vraiment étonnant !

Les paysages sont sublimes et nous traversons la montagne sous le coucher du soleil. Les couleurs changent et c’est un spectacle incroyable : les sommets enneigés, les couleurs vertes, noires, blanches, le froid et sec… puis la verdure, la végétation luxuriante, les fleurs, la chaleur et l’humidité !

Il fait vite nuit et il est impossible de bivouaquer sur le bord de la route, étroite et sinueuse. Nous continuons donc notre route et nous nous arrêtons finalement dans un tout petit village avant Santa Maria, à 1200 mètres d’altitude.

Nous sommes passés des sommets enneigés aux plantes tropicales en quelques heures !!! (de la « sierra » à la « selva » : de la montagne à la jungle)

Le lendemain, nous poursuivons notre chemin et la route asphaltée laisse place à une piste de terre. Le chemin est souvent étroit avec le ravin sur le coté, mais la piste est vraiment en bonne état, surtout après notre expérience de piste bolivienne.

Nous arriverons finalement à l’usine hydroélectrique pour stationner notre voiture.

On décide donc de partir tout de suite à pieds. Il est presque midi et nous voilà tous les quatre partis pour une randonnée au bord de la voie ferrée qui nous mènera quelques 3h30 plus tard au village d’Aguas Calientes, au pied du Machu Picchu.

Je porte Zia dans mon dos, Luis porte les sacs à dos et Alya marche. Etant partis tardivement, nous pressons le pas afin de trouver un hôtel de libre à notre arrivée ! En effet, nous sommes au mois d’Août et c’est une période très touristique. Les hôtels affichent complet et il ne reste plus beaucoup d’option économique.

Nous encourageons Alya qui fait de gros efforts pour parcourir ces quelques kilomètres caillouteux. Nous jouons et tous les marcheurs que l’on croise sont surpris de voir une si petite fille faire le parcours.

Nous arrivons enfin à Aguas Calientes et les premiers hôtels affichent tous complets…

On est dégoûtés ! On a marché tout ça pour devoir maintenant galérer… On est crevés et on rêve d’une douche et d’un lit !

Finalement, on croise quelqu’un dans la rue qui nous propose une chambre à 50 soles (moins de 20€) dans sont hôtel en rénovation.

Nous arrivons donc dans une entrée en travaux, avec du bordel partout et nous découvrons une petite chambre toute neuve : literie neuve, draps neufs, couettes neuves ! A ce prix là, nous devons faire le lit nous même et la douche chaude sera uniquement en bas près de l’accueil. Mais nous ne faisons pas la fine bouche et nous sommes heureux de pouvoir poser nos affaires.

Rapidement nous filons acheter nos billets d’entrée pour le Machu Picchu et le ticket de bus pour monter jusqu’en haut (pas le courage de monter à pieds !)

Les prix sont exorbitants. Pour un site classé patrimoine mondial de l’humanité… Le bus également est hors de prix ! On a vraiment l’impression d’être pris pour de gros pigeons… dommage…

Le lendemain matin, debout à 4h45 pour être au lever du jour sur le site.

Une file d’attente énorme pour prendre le bus, puis pour entrer sur le site…

Mais une fois sur place, on n’est pas déçus !

Le site est vraiment très beau, impressionnant. Nous prenons le temps. Il faut marcher, grimper les marches, descendre…

On est contents d’être là et on savoure cette énergie particulière.

Ce site inca perché sur un promontoire rocheux, oublié pendant des siècles est considéré comme une oeuvre maîtresse de l’architecture inca. Ses caractéristiques architecturales et le voile de mystère que la littérature a tissé sur le site en ont fait une des destinations touristiques les plus prisées de la planète…

Le lendemain, nous profitons des eaux chaudes du bain thermale de Santa Teresa.

Plus d’infos sur les préparatifs de notre voyage et notre itinéraire, rendez vous sur notre site

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Cusco – Pérou

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Nous arrivons ensuite dans la ville très touristique de Cusco. Là encore, nous arrivons un dimanche, ce qui nous permet de visiter la ville un peu plus tranquillement coté circulation et surtout de trouver une place de stationnement en plein centre, où nous passerons la nuit.

C’est une très jolie ville coloniale avec de beaux bâtiments, des ruelles typiques, un système d’irrigation datant des incas, des sites archéologiques superbes…

Nous assistons à un joli défilé de danses traditionnelles : costumes colorés, musiques…

C’est aussi une ville très touristique, pratiquant des tarifs exorbitants, tant pour la bouffe que pour les visites. Les ruelles sont littéralement remplies de petites échoppes vendant divers articles « d’artisanat » tous  plus jolis les uns que les autres, adaptés aux goûts occidentaux. Dur, dur de résister à la tentation…

Mais l’arrivée au Pérou, après trois mois passés en Bolivie est vraiment difficile… Le carburant est aussi cher qu’en France (quand il coûtait moins de la moitié en Bolivie), tous les tarifs sont élevés y compris ceux de la nourriture qui est incontournable. Même sur les marchés, ils nous voient arriver de loin… On se remet donc au « régime » économique Tomate, Concombre, Riz, Lentilles !!! et on espère qu’en sortant des zones touristiques on trouvera des prix plus raisonnables.

Par contre, nous sommes vraiment super bien accueillis et nous sommes surpris par la gentillesse des agents de police à notre égard ! Les péruviens sont aussi moins réservés que les boliviens et ils viennent plus facilement nous parler et voir notre véhicule. Ce n’est certes pas la chaleur et l’enthousiasme du Brésil, mais on sent un peu plus de curiosité et d’ouverture qu’en Bolivie.

Après Cusco, nous passons rapidement à Pisaq et Urubamba situées dans la Vallée Sacrée. Nous décidons de continuer. On avance beaucoup plus vite que d’habitude et on décide de poursuivre notre chemin vers le Machu Picchu.

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Entrée au Pérou

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Nous sommes entrés au Pérou par la frontière du lac Titicaca, après Copacabana.

Notre première étape péruvienne se fit dans un petit village sur la route de Puno pour un bivouac frisquet.

Nous sommes ensuite allé à Puno afin de souscrire une assurance péruvienne (La Positiva) pour nos trois mois au Pérou. (80 Soles)

Nous avons trouvé un parking au centre ville où nous avons pu passer la nuit afin de parcourir un peu la ville à pieds. Il y a quelques mois, nous commencions à nous trouver vraiment à l’étroit dans notre voiture. Nous avons rencontré de nombreux voyageurs en camping car, des couples en 4×4 avec cellule aménagée… Bref, bien plus de confort que nous 4 dans notre petit Robin… On a eu des moments de doute. Mais depuis quelques temps déjà, nous apprécions de nouveau pleinement notre véhicule. En effet, il est petit pour vivre à quatre, mais il nous permet de dormir en ville (que ce soit dans des parking ou sur des places dans les villes et villages), on peut grimper les côtes abruptes des villes sans soucis, on peut se rendre hors des sentiers battus, traverser des chemins de terre et des rivières… Bref, on est heureux de vivre à bord de notre def’ Robin. C’est vrai qu’on est obligés de se coucher super tôt car il fait froid et qu’on ne peut pas rester dehors, mais ça nous permet de nous reposer ! Il manque d’espace pour les enfants (une table par exp) mais on se débrouille, on n’a pas de toilettes ni de douche, mais c’est un détail !!! Vivre dans ce 4×4 nous permet surtout de faire de belles rencontres car on vit dehors, c’est un des nombreux atouts et pas des moindres pour nous…

A Puno, nous sommes allés à l’école alternative de la Pukara sur les rives du lac Titicaca. Malheureusement, c’est les vacances scolaires au Pérou !!! Nous avons quand même passer un moment avec Marco, le directeur et créateur de cette école. Un échange intéressant.

Après Puno, nous continuons notre route en direction de Cusco. Nous découvrons de jolis villages dont la principale activité est concentrée autour de la fabrication de briques de terre / d’adobe pour la construction de maisons traditionnelles.

Déjà en Bolivie, presque toutes les maisons étaient construites en adobe. Nous nous intéressons beaucoup à la construction écologique, ou bio construction et c’est pour notre plus grand plaisir que nous en apprenons plus sur ce mode de construction traditionnel, ici dans les Andes.

Nous avons croisé de toutes petites maisons toute simples, sans enduit ; de grandes bâtisses avec de superbes enduits et des représentations naturelles à l’extérieur, très esthétiques. Des maisons de terre recouvertes de peinture, d’autres laissant apparaître les briques plus ou moins friables et d’autres encore avec des enduits extérieurs à faire pâlir les enduiseurs conventionnels tellement ils sont magnifiques. Bref, ici, les maisons en terre ou en adobe ne sont pas réservées aux écolos bobos !

Nous tombons par hasard sur une maison coloniale qui loue des chambres. Ayant bien besoin d’une douche, nous craquons pour cette jolie maison de style. La douche est agréable ! il était temps !!! On en avait vraiment besoin… La douche solaire n’est plus possible du tout. Il fait vraiment trop froid !

On a le chic pour tomber sur la plus grande exploitation bovine et surtout la plus moderne du pays, d’après les dires du responsable de la production !!! 110 vaches… sélection génétique… Traite mécanisée… bref, loin de la permaculture tout ça !…

Nous commençons déjà a voir des vestiges pré-incas dans la région. Des édifices en pierre, des terrasses. Quel patrimoine incroyable.

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