Archives de Catégorie: Vie alternative

Autonomie en eau : l’eau de boisson

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Comment être autonome en eau ?

Cela fait longtemps que l’on s’intéresse à ce sujet.
Nous avons lu pleins de livres, vu des documentaires, échangé, parlé et expérimenté de nombreuses techniques.
En voyage, en sédentaire en Bretagne et au Portugal.

La question de l’eau est un sujet épineux et sensible.
Il y a des « lois », il y a des « avis, il y a des « conflits »…

Pour ma part, étant naturopathe, j’attache énormément d’importance à la qualité de l’eau que je bois.
C’est pour moi une grande priorité.

En voyage à travers les Amériques, nous n’avions pas de système particulier et nous achetions parfois de l’eau. Pour l’aménagement du second 4×4, nous avons installé un petit osmoseur d’aquarium.

Ajourd’hui, chez nous, pour l’eau de boisson, nous actuellement nous avons 3 sources :

  • l’eau du puits
  • l’eau de la mine, qui est une sorte de grotte qui retient l’eau
  • et si vraiment il n’y a pas le choix, l’eau du forage

Ces eaux sont pompées, grâce à l’énergie solaire, pour le puits et le forage et descendent par gravité pour la mine.

Ensuite, l’eau passe dans des filtres avant d’arriver au tuyau qui alimente la cuisine et la douche.

Une fois dans la cuisine, nous avons 2 options :

  • un distillateur d’eau qui nous permet d’avoir une eau fraîchement distillée, pure, sans minéraux, ni résidus.
  • un osmoseur inverse qui nous permet d’avoir une eau faiblement minéralisée.

Le distillateur est vraiment utile si on veut une eau sans aucun résidus de minéraux. Je l’utilise pour notre usage personnel et je l’utilise pour les cures de détox et de jeûne. Cela permet un bon nettoyage des reins mais il convient de faire attention et de rajouter un peu d’eau de mer, de jus de citron ou un morceau de fruit, surtout si vous avez des antécédents de problèmes rénaux.

Il existe différents modèles de distillateurs sur le marché destiné à un usage familial.
Le Mégahome et le Waterlovers. Nous avons le second qui a une plus faible capacité que le premier et j’avoue qu’au quotidien, c’est une logistique.

L’osmoseur est très simple. Nous l’avons acheté en Allemagne sur internet et Luis l’a monté. Le budget total doit avoisiner les 250€. Nous avons choisi le modèle qui a le moins de perte en eau, car les ressources en eau sont vraiment complexes, surtout de mi aout à fin aout.

Il existe pleins de systèmes différents comme la Berkey, les filtres à charbon, en céramique, en argile etc…

Nous avons testé les différents systèmes avec un TDS qui permet de mesurer le taux de minéraux résiduels et les meilleures solutions sont pour nous le distillateur et l’osmoseur.

Pour l’eau de la douche si vous êtes raccordez au réseau, il existe des filtres de douche spéciaux.

Par exp chez Biovie.

Je précise que je n’ai aucun conflit d’intérêt et que je ne gagne rien à vous citer des marques en particulier.

Si vous vous intéressez au sujet de l’eau, je vous recommande :

  • Eautarcie, sur l’eau de pluie et son usage à la maison
  • les travaux de la bioélectronique de Vincent, très intéressant pour l’aspect santé
  • Masaru Emoto et le miracle de l’eau, pour un aspect plus énergétique

Fanny vous accompagne en consultation de naturopathie pour en savoir plus sur l’eau sur votre santé : hydrologie, quelle eau privilégier pour votre santé, l’eau de mer, quiton, l’eau en externe, bains chauds, bains froids, douche écossaise, vaporisation, bains dérivatifs et bien d’autres techniques de santé naturelle à base d’eau. Fanny naturo

Luis vous accompagne pour du consulting sur l’aspect technique de l’eau. Géobiologie, sourcier, quelle pompe et quelle filtres choisir ? etc…

Découvrez notre lieu lors des stages de jeûne et des stages de détox et vitalisation.

Des ronces, des ronces, des ronces !

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Bienvenus chez nous !

Un vaste terrain de 14 ha avec une partie plane de plus de 5000m², traversé par une rivière.

Le climat de l’Algarve, méditerranéen subit de longues périodes sèches en été. Nous n’avons pas une goutte de pluie durant plusieurs mois !!!

Surprenant quand on vient de Bretagne !

L’arrosage prend ici beaucoup de temps et la question de l’eau est une question primordiale.

Nous avons dû nous attaquer aux ronces pour découvrir l’espace dont nous pouvions disposer (et quand je dis « nous », comprenez bien que je parle de Luis !!!).

Les ronces jouent un rôle primordial mais nous voulions avoir une vision de l’espace disponible, et des arbres et arbustes cachés dans ces montagnes de ronces ! Les ronces avaient totalement refermé l’espace et grimpaient à plus de 3 mètres de hauteur !!!

Luis a travaillé dur durant des journées entières pour découvrir l’espace, ouvrir les berges de la rivière, découvrir les arbres et arbustes cachés : des chênes lièges, des arbousiers, des oliviers sauvages, un pommier sauvage, des grandes bruyères blanches et roses, des aubépines, des lentisques pistachier et bien d’autres… Bref, une flore locale comme on en trouve beaucoup dans la région sur les terrains qui ont été préservés des plantations intensives d’eucalyptus et de pins…

Nous avons découvert que l’espace près de la ruine du bas (la distillerie) n’est pas totalement plat mais comporte deux terrasses, Luis a également trouvé les vestiges d’un lavoir. Bref, ce travail de titan s’est accompagné de belles découvertes !

Les pluies, exceptionnelles de l’hiver, ont fortement limité le travail mais c’était pour que Luis puisse récupérer et garder des forces ! il a vraiment travaillé dur et ne s’est pas ménagé pour découvrir la zone qui sera la zone d’habitation, de potager de verger proximal. Les zones 1 et 2 en permaculture.

Nous avons déjà commencé à planter quelques arbres fruitiers et nous avons bien conscience qu’il faudra travailler en synergie avec les ronces.

Pour en revenir à nos ronces, nous avons réduit les ronces en petits morceaux et nous les avons laissé au sol. Elles constituent un mulch précieux pour nourrir le sol.

Les ronces sont physiologiquement constituées pour amener un écosystème rudérale ou champêtre vers un écosystème forestier. Elle est une des plantes pionnières des haies forestières, elles font avancer la forêt. Elles ont donc un rôle primordial dans l’harmonie d’un verger. Une fois installée, une ronce est impossible à déloger avant l’accomplissement de son cycle écologique. Il est utile d’aller vers un design intégrateur et évolutif, tout en limitant les facteurs agressifs, qui sont les meilleurs moyens de cultiver avec les ronces jusqu’à ce que la canopée se reforme.

Saviez vous que la ronce produit une hormone de croissance, très utile aux plantes qui vont suivre ?!

La ronce est une plante pionnière très utile et indispensable lors de cette transition de prairie à forêt. Elle fournit des fruits comestibles pour les humains et pour les animaux et grâce à ses épines, elles protègent les arbres des animaux.

Elle peut agir comme retardataire de feu et protection contre le vent.

Bref, à nous de trouver comment s’adapter aux ronces pour vivre en harmonie et créer ensemble un espace qui sera riche et abondant dans les années à venir…

Nous pouvons aussi profiter de ses bienfaits : consommer ses baies, les mûres, faire du sirop, du jus, du pétillant de mûres mais aussi utiliser les jeunes pousses en gemmothérapie et en tisane !

La vie en yourte

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Le voyage au long court fut pour nous un moyen de nous pousser vers plus de simplicité et de minimalisme.

Au total, entre nos deux voyages, nous cumulons plus de deux années de vie en 4×4 !
Autant dire, que vivre à 4 puis à 5 dans un Land Rover Defender, ça oblige à aller vers le minimalisme !!!
Ce fut toujours un choix et nous avons adoré ces expériences de simplicité qui nous a permis de vivre avec moins et toujours moins.

Après cela, nous avons eu la chance de découvrir la vie en yourte.
C’était un habitat qui nous avait toujours attiré, mais qui nous semblait difficile par de nombreux aspects : la législation, le climat humide breton, l’organisation de l’espace…
Nous avions eu l’occasion de dormir quelques nuits en yourte mongole, au Bois du Barde, à notre retour des Amériques.

Et puis la vie nous a offert cette opportunité il y a cinq ans maintenant de garder des yourtes pour un temps…
Nous avons donc découvert le quotidien en yourte mongole traditionnelle. Deux yourtes : une yourte pour la chambre familiale et une yourte pour la cuisine.
Ce mode de vie nous a tellement plu, que nous avons fini par rapidement acheter les yourtes et y vivre de manière permanente.
Le climat du sud du Portugal étant plus sec que le climat breton, le problème de l’humidité ne se pose que quelques mois, voire semaines par an, et il est vite réglé avec les poêles à bois.

Cet habitat rond, féminin, cosy est comme un cocon et nous a vraiment séduit par de nombreux aspects.
Là encore, beaucoup de simplicité, un espace à partager, peu d’intimité mais beaucoup de partages, le contact avec l’environnement, entendre le bruit des oiseaux, du vent, de la pluie, le bruit de la chouette la nuit, des vagues tout près dans l’océan…
Bref, cette connexion aux éléments nous a paru tellement évidente et naturelle que nous avons vécu plus de cinq années en yourtes !

Aujourd’hui, sur notre terrain, nous avons décidé d’agrandir un peu l’habitat familial. En effet, les filles grandissent et l’adolescence arrivant, elles ont besoin d’un peu plus d’espace pour elles.
Nous gardons donc nos yourtes et nous avons bien envie de continuer à vivre en partie dans ce merveilleux petit cocon tout rond et en même temps, nous voulions l’agrandir en construisant également une cabane en bois.

Pour les yourtes, nous allons devoir les déménager, les rénover un peu au passage, refaire un deck en bois pour les poser. Cela implique donc de faire des terrasses dans la montagne pour pouvoir les installer !
Les yourtes étant sensibles à l’humidité, nous avons décidé de les positionner en hauteur.
La première plateforme a été faite il y a quelques semaines et elle offre une merveilleuse vue sur la montagne ! Un vrai bonheur pour les yeux.
Il faudra voir ce que ça donne cet hiver en cas de vents importants et surtout l’été prochain, sous le soleil !!!
Mais pour cet hiver, cette première yourte nous servira sûrement d’espace commun, de pièce à vivre.
En effet, la cabane en bois n’offre pas assez d’espace pour se poser la journée à l’abri, donc la yourte pourra prendre cette fonction..

Potager, cuisine au feu de bois…

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Après un bel été breton, voici l’automne, voici l’hiver…

Le travail se tasse au potager, les récoltes furent fructueuses : potimarrons, courges, tomates, choux, carottes, betteraves, blettes, cardons, quelques coquerets du pérou, quelques poires et quelques pommes etc…

Nous avons profité et nous profitons aussi des douceurs que nous offrent la nature pour faire de bonnes salades d’herbes sauvages, des mûres, des champignons…

Nous essayons de partager, troquer, offrir quelques légumes pour partager cette abondance naturelle que nous offre la nature ! et oui, quelle joie et quel bonheur de troquer des betteraves contre des pommes cette année où les pommes se font rares…

Voici maintenant les travaux d’hiver :

– fabrication d’un grand composteur que nous souhaitons remplir d’algues, de crottin de cheval et de feuilles mortes pour avoir du bon terreau pour nos semis du printemps prochain,

– création d’une nouvelle butte

– aménagement de la serre pour éviter de marcher entre les plantes et de tasser la terre,

– fabrication d’une « fraiseraie »,

– paillage pour protéger les plants contre le froid hivernal,

– bouturage et plantation de nouveaux plants de petits fruitiers

– récolte des graines

– fabrication d’une cabane à insectes : la cabane pour héberger les travailleurs du potager mais aussi les wwoofeurs et les volontaires ! Avis aux amateurs d’hébergement insolite !!!

Entre temps, nous poursuivons notre vie.

Nous avons installé une cuisinière à bois pour nous chauffer et pour cuisiner.

Après une période dédiée à l’alimentation vivante, nous ne pouvons résister au plaisir de la cuisine au feu de bois que nous avons tant apprécié durant notre périple à travers les Amériques. Nous voici donc à mitonner des petits plats : irrésistible avec la cuisinière en route !!! impossible de ne pas mettre une marmite à mijoter et un plat au four… Bien sûr, nous en profitons aussi pour chauffer de l’eau tout au long de la journée pour la vaisselle, la tisane etc… et oui, en route vers l’autonomie ! Nous apprenons petit à petit à manier la cuisinière pour ajuster les températures de cuisson.

Nous avons réalisé des chutney, du vinaigre de cidre et du vinaigre de vin mais aussi des légumes lacto fermentés (on conserve ainsi des légumes qui restent crus, savoureux et sains !)

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